Un contexte agité
Dans la tourmente actuelle des marchés, l’industrie de la gestion d’actifs cherche à se renouveler.
Plusieurs menaces pèsent sur le secteur : les ETF (Exchange Traded Funds) ont été désignés il y a quelques mois par le Financial Stability Board comme un danger pour la stabilité financière ; autre source d’inquiétude pour les sociétés de gestion : leurs clients institutionnels risquent de s’éloigner en raison de la réglementation Solvabilité 2 qui dissuade les assureurs de placer leurs provisions en actions.
La nécessaire évolution de l’industrie de la gestion d’actifs
Pour accélérer le retour des investisseurs institutionnels, l’industrie de la gestion d’actifs se réforme en profondeur et tente notamment de s’adapter à l’évolution de sa clientèle en proposant de nouvelles opportunités d’investissement, moins risquées. Ainsi, nombreux sont les gérants qui ont fait de leurs fonds de gestion alternative des fonds répondant aux obligations de la directive UCITS. Et les lancements de fonds dit « newucits » se multiplient.
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Directives AIFM et UCITS IV : quelles conséquences sur l’industrie de la gestion d’actifs ?
Quels fonds les gestionnaires « passeportés » ont-ils le droit de commercialiser ?
Quelles règles particulières pour les différents acteurs de la gestion alternative (hedge funds, private equity, fonds immobiliers …) ?
Quelles opportunités ces directives offrent-elles aux sociétés de gestion française et ces dernières sauront-elles tirer parti du nouvel environnement concurrentiel européen ?
Quelles nouvelles règles d’allocation d’actifs et quelles conséquences pour les investisseurs institutionnels ?
Le projet de directive AIFM qui vise à réglementer les fonds européens alternatifs devrait entrer en vigueur à l’été 2013. Les sociétés de gestion restent vigilantes sur le niveau 2 et la question du passeport. La transposition en France de la directive européenne UCITS IV dont le but est d’harmoniser les règles applicables aux fonds OPCVM et d’améliorer le fonctionnement de leur distribution au sein de l’Union Européenne a quant à elle eu lieu le 1er juillet 2011.
Quel impact de la crise de la dette souveraine sur l’industrie de la gestion d’actifs et les marchés obligataires européens ?
La crise de la dette souveraine européenne et sa contagion ont réduit la demande en OPCVM. Toutefois les rachats semblent contenus.
La crise a révélé que le marché obligataire est une importante source de financement mais elle a aussi mis en évidence ses défauts, notamment son manque de liquidité et de transparence. L’ouverture de plate-formes de négociation obligataires poursuit l’objectif de pousser les investisseurs et l’ensemble des intervenants sur les marchés obligataires à favoriser l’utilisation de ces plates-formes au détriment des négociations de gré à gré.
Comment maîtriser les risques financiers et opérationnels dans la gestion d’actifs ?
Dans le contexte actuel, les gestionnaires d’actifs sont contraints à une gestion des risques plus délicate liée aux risques nouveaux engendrés par les surplus de liquidité et l’endettement des Etats.
Quels sont les impacts de Solvabilité 2 sur la gestion d’actifs et quelles sont les attentes des investisseurs ?
Comment concilier gestion d’actifs, performance financière et nouvelles règles de solvabilité ?
Quelles conséquences des limites d’investissements fixées par Solvabilité 2 en terme d’allocation d’actifs ?
Quels choix d’investissement vont être privilégiés dans le contexte économique actuel ?
Solvabilité 2 impose aux assureurs de prendre en compte le risque de marché dans le calcul des capitaux propres adossés aux investissements. Elle permet aux gestionnaires d’actifs de repenser leur stratégie en concevant, par exemple, des produits faiblement consommateurs de fonds propres.
Quel est le bilan pour l’investissement ISR, en termes de performance et de risques ?
Comment prendre en compte les facteurs sociétaux et environnementaux dans la gestion d’actifs ?
Comment les sociétés de capital-investissement intègrent-elles ces critères ESG ?
La crise a favorisé le développement de la gestion ISR chez les institutionnels. La dernière enquête annuelle de Novethic indique une progression des encours ISR sur le marché français qui atteint 63,8 milliards d’euros. En outre, après les actions et obligations, le private equity et l’immobilier s’intéressent aux problématiques liées à l’ISR.